Plan détaillé de "un hémisphère dans une chevelure" de baudelaire
A) Une composition rigoureuse
Le texte, bien qu’il soit écrit en prose relève de l’écriture poétique : on note une structure réfléchie en 7 paragraphes de longueur à peu près égale. De plus, le texte suit une progression logique : le premier paragraphe fait office d’introduction à la situation, le deuxième et le troisième paragraphe annoncent le rêve exotique contenu dans les cheveux, les quatrième, cinquième, et sixième paragraphes évoquent le voyage exotique qu’opère Baudelaire en respirant les cheveux, le septième paragraphe est une conclusion qui exhorte la femme aimée à laisser la disposition de ses cheveux à Baudelaire. Le texte a donc une structure qui le clôt sur lui-même et ramène l’auteur à la situation initiale.
B) Présence d’un lexique mélioratif et poétique
On remarque le champ lexical des cheveux : « cheveux » , « chevelure » , « tresses », celui des différents sens : l’odorat : « parfum » , « parfumée » , « odeur du tabac » , « opium », « odeurs combinées du goudron, du musc et de l’huile de coco » , l’ouïe : « entends », « musique », « chants mélancoliques », le toucher : « caresses », « roulis », « ardent », « duvetés », le goût : « je m’enivre », « mordre », « mordille » et aussi le champ lexical du voyage et de l’exotisme : « navire », « voilures », « mâtures », « grandes mers », « moussons », « port », « éternelle chaleur », « charmants climats ».
C) Les métaphores de la chevelure
Il sont nombreux : « l’océan de ta chevelure », « l’ardent foyer de ta chevelure ». La première fait sans doute allusion à la longueur et au volume des cheveux dénoués qui ressemblent à la mer, ainsi qu’à leurs boucles dont les ondulations rappellent les vagues. La métaphore du « foyer » dans « l’ardent foyer de ta chevelure » rapproche les cheveux et le feu, sans doute parce que la forme des mèches rappelle celle des flammes. De plus, la tête est l’endroit du corps qui délivre le plus de chaleur et la longueur exacerbe