Plan de commentaire le pont mirabeau
Scène 6 , Marivaux
INTRO :
L’Île des esclaves est une comédie en un acte (11 scènes) et en prose de Marivaux représentée pour la première fois le lundi 5 mars 1725, à l’Hôtel de Bourgogne par les Comédiens Italiens.
Marivaux est un écrivain français du 18ème siècle. Il fut journaliste, romancier mais surtout un grand auteur dramatique amoureux du théâtre. Il est, après Molière, Racine, Corneille et Musset le cinquième auteur le plus joué par la Comédie française.
Cette comédie montre les problèmes des rapports maîtres/serviteurs sous forme de fable avec l’emploi de termes socio-philosophiques.
L’extrait que nous allons étudier met en scène 4 des personnages de la liste. Arlequin et Euphrosine qui étaient, avant d’avoir inversés les rôles avec Iphicrate et Cléanthis leur maitre sous la supervision de Trivelin, des esclaves. Arlequin et Euphrosine profitent de ce renversement de situation pour se venger. Ils se font donc un plaisir d’offrir à leurs maîtres le spectacle ridicule de l’une de ces scènes galantes auxquelles ils ont si souvent assisté. Marivaux met donc en scène une nouvelle fois du théâtre dans le théâtre. C’est une réflexion sur les conditions d’exercice de la parole dans la société et dans le théâtre.
I.La mise en abyme
Pièce dans la pièce : les 2 valets font jouer une scène de marivaudage (déclaration d’amour).
a) Le jeu en abyme
Les 2 valets plantent le décor : sièges, mouvement, mise en scène.
-Délimitation de l’espace scénique : ils font reculer les spectateurs donc les maîtres.
-« Arlequin vite des sièges… ». Il a une seule réplique d’Iphicrate → tutoiement, noms, habits, armes ont changé mais pas le langage. Marivaux fait le choix de l’exécution = mise en scène. Il n’y a pas de didascalies, est-ce que cela montre de la docilité ? Il n’y a aucune info.
→ Cléanthis « tenez, tenez, promenons-nous »
-L’intrigue de la scène