COMMENTAIRE LITTÉRAIRE DE « LA MORTE » PLAN DÉTAILLÉ La nouvelle « La Morte »de Guy de Maupassant,écrivain français né en 1850 et décédé en 1893 est parue pour la première fois en 1887. Sa lecture nous permet de remarquer qu'elle appartient au registre fantastique. L'extrait étudié débute au passage « Au bout du cimetière habité » et se termine par la proposition « elle mourut dans la paix du Seigneur » En quoi cet extrait de nouvelle relève-t-il du registre fantastique? SENTIMENTS DU NARRATEUR ET PERCEPTIONS PARTICULIÈRES Le narrateur est homodiégétique « j' »(l.1), « me »(l.7), « mon »(l.12). Il a donc une influence bien particulière sur le récit,puisque c'est lui qui raconte et est victime des événements. a) A travers une ponctuation expressive, la terreur du narrateur est mise en évidence « J'entendais autre chose aussi! »(l.32) par des phrases exclamatives. Des interrogations traduisent en revanche le doute et l'incompréhension du narrateur « Etait-ce dans ma tête affolée,dans la nuit impénétrable,ou sous la terre mystérieuse,sous la terre ensemencée de cadavres ce bruits? ». C'est donc à travers ce jeu de ponctuation que le fantastique est pour une première fois souligné. b) Les comparaisons permettent de mieux expliquer le sentiment de solitude qui animent le narrateur,comme par exemple « comme un naufragé sur une épave »(l.10). La comparaison « comme un aveugle qui cherche sa route »(l.20) est traductrice de l'obscurité nocturne,mais peut également être interprétée de façon à symboliser le désarroi du narrateur et son incapacité à faire face à une situation qui annonce la venue d'éléments fantastiques,donc appartenant à l'irrationnel,l'inhumain,l'imperceptible. c) Les énumérations,telles que « des pierres,des croix,des grilles de fer,des couronnes de verre,des couronnes de fleurs fanées »(l.19 à 22) et des répétitions stylistiques « tombes »*6 (l.27-28-29) renforcent l'angoisse qui s'est emparée du narrateur. Ces dernières