Plan de commentaire littéraire : melancholia de Victor Hugo
1) Description du travail des enfants
I) DESCRIPTION REALISTE
A) Jeunesse, fragilité, (innocence ?) des enfants
Vers 1 : antithèse « tous ces enfants dot as un seul ne rit » mettre en avant qu’ils devraient rire du fait de leur jeunesse et leur innocence
- insiste sur leur mauvaise santé « que la fièvre maigrit; quelle pâleur ! », leur fatigue « bien las ; rachitisme ! », due à leur fragilité
- anaphore vers 2 et 3
- « doux êtres pensifs »
B) aspect répétitif du travail
- « travailler quinze heures sous les meules, de l’aube au soir »
C) dureté du travail, dureté presque incommensurable
- Il souhaite aussi attirer l’attention du lecteur sur le fait que les enfants sont constamment dominés ; il emploie à plusieurs reprises l’adverbe « sous » : « sous des meules », « sous les dents ».
- - « tout est d’airain, tout est de fer »
- adverbes de temps qui raffermissent la sombre idée qu’est le travail « éternellement
II) DESCRIPTION FICTIVE
A) personnification de la machine
- métaphores pour insister sur la personnification des machines Sous les dents d’une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre
B) représentation des enfants puis du travail
- Ch lexical de l’enfer terrestre (éternellement, répétition de même, monstres hideux, l’ombre, anges dans un enfer … etc.)
2) Dénonciation du travail et de ses conséquences sur les enfants
A) conséquences physiques, morales, intellectuelles et sociales
- « et qui ferait d’Apollon un bossu et de Voltaire un crétin ! »
B) Rejet du travail des enfants, l’auteur s’insurge
- Registre polémique : l’auteur prend parti, il dénonce, il se révolte
3) Objectif du poème, indignation de l’auteur, et usage des sentiments
A) incompatibilité des enfants et du travail, dénonciation de l’exploitation
- « travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre » -> métaphore monstre
- « ils ne comprennent rien à leur destin,