Plan dissertation culture
L’homme naturel ou sauvage serait sans règles, sans conscience de soi, sans industrie, sans techniques, bref dépourvu de tout ce que la culture apporte à la vie humaine. Cet »état de nature » serait-il préférable au nôtre ou devons-nous « bénir l’instant heureux où la sortie de l’état de nature a fait de l’animal un être intelligent et un homme » comme le dit Rousseau dans le
Contrat social ; répondant ainsi à Voltaire qui l’accusait à la suite de ses deux Discours contre la société contemporaine de vouloir nous « faire retourner à quatre pattes » ? Mais à vouloir célébrer les bienfaits de la culture, comprise comme processus ininterrompu de civilisation, ne se voile-t-on pas la face devant la nouvelle barbarie née dans les civilisations les plus raffinées ? S’il est indéniable que les hommes ont développé leurs capacités intellectuelles et créatrices en devenant de plus en plus « civilisés », la question reste de savoir si cette évolution s’est traduite par un progrès moral ou si le progrès de la civilisation peut s’accompagner de la plus grande inhumanité.
I. L’homme se définit par sa perfectibilité : meilleur = plus performant
- Définition de la culture au sens anthropologique ; arrachement à l’état sauvage ou animal.
- Analyse de la perfectibilité : texte de Rousseau, Discours sur l’origine….
- Conséquences : l’histoire humaine est accélérée ; transformation des hommes, de leur mode de vie, de l’environnement. Productivité énorme, quantité croissante de connaissances, d’inventions, de population…Problème : est-ce une vie meilleure ? Plus agréable ? Plus douce ? Plus juste ? Plus humaine ? Qui a plus de sens ? Qui vaut plus d'être vécue que les formes de vie antérieures ?
II. Le progrès des sciences et des arts ne s’est pas traduit par un progrès moral des hommes
- Culture : haute civilisation : sens distinctif : l’Europe des Lumières
- Meilleurs : plus moraux. Progrès des vertus : courage, charité ou