Plan détaillé "le hêtre de la scierie" extrait d'un roi sans divertissement
I. La description d’un « personnage » étonnant
a) Un élément central du texte
Structure du passage : crescendo qui le valorise - 1ers mots du texte
Énonciation : anaphore de « il »
Emploi du possessif 3ème personne
Champ lexical de l’arbre existant mais faible par rapport aux champs lexicaux qui le personnifient → c’est un « être » vivant, un actant du roman
b) La présentation hyperbolique de cet arbre
La narration le présente comme un arbre exceptionnel
Sa force exceptionnelle l.8
Nombreuses hyperboles
c) « Il n’était pas vraiment un arbre » → un personnage hybride
Personnifications
Champ lexical du corps
Confusion possible par l’homophonie être / hêtre
C.P. : Il est au centre de la description (1 gros § compact) Il apparaît comme 1 vrai personnage: il a un rôle dans la fiction (1ère partie du roman) Il semble avoir une volonté propre : il s’offre au regard des spectateurs → II
II. Un arbre - spectacle
a) Importance des couleurs, des formes et des bruits lexique des couleurs : « balles multicolores » l.21, « cramoisis », « serpents verts », « feuillages d’or » l.27-28-29 des formes : « pompons de plumes », « entortillements d’écharpes », etc… des bruits : « crépitait comme un brasier », l.34
b) Un hêtre acteur la danse énigmatique : « ondulait », « ivresse de son corps », mouvement de « toupie »
c) La nature spectatrice « Les forêts …finissaient par le regarder en silence »
« n’osaient plus bouger »
d) Un spectacle sacré vocabulaire religieux : « prodigieuse », « miraculeuse », « les dieux », « toilette sacerdotale » impression de transe religieuse : « frémissant » image de la toupie liée à l’ivresse : image dionysiaque ?
C.P. : Étrangeté de cette description. De la beauté à la fascination. Panthéisme de Giono.
Quelle comédie le hêtre joue-t-il ?
III. De la magie au maléfice
a) La magie : un arbre déifié
L’arbre semble être l’incarnation d’un