Plan détaillé sur l'éxpérience combattante et la guerre totale : 1ère guerre mondiale
Intro :
Le 28 juin 1914 à Sarajevo, l’archiduc François Ferdinand est assassiné par un étudiant serbe. Un mois plus tard, la guerre est déclarée, entraînant par le jeu des alliances l’Europe ainsi que les USA en 1917. Jamais un conflit n’avait pris la forme de campagnes militaires continues et aussi longues. Les combattants sont confrontés à une bataille de matériels, ces derniers étant produits industriellement à l’arrière. Cette industrialisation de la guerre permet une puissance de feu inédite de l’artillerie, qui explique l’ampleur des pertes dans la guerre de position. En effet, la mort brutale et massive, d’affreuses blessures corporelles et psychiques ont été au cœur de l’expérience combattante au front. La guerre est aussi totale dans la mesure où les civils sont eux aussi, désormais, soumis à des violences exercées par les militaires, ou découlant directement de la guerre.
On peut donc se demander comment le caractère total de la guerre a influencé l’expérience des combattants. Pour cela, nous verrons en premier que l’épreuve de la guerre et du feu sur les lignes de front ont entrainés un bilan humain catastrophique. Nous poursuivrons en analysant les facteurs de cette guerre et nous terminerons avec la mobilisation massive des états et des sociétés pour la guerre.
I/ L’épreuve de la guerre et du feu sur les lignes de front : un bilan humain catastrophique 1) L’épreuve du feu
10 millions de morts sur 60 millions de mobilisés
Moyenne de morts par jour : 900 français, 1300 allemands, 1450 russes
80% des morts par l’artillerie
4% des morts par les gaz de combats (Ypérite)
Verdun, 1 jour de bataille = 1 millions d’obus
17 millions de blessés, mutilés, infirmes, défigurés (en France, 15 000 « gueules cassées ») 2) L’arrière, un enjeu
Enjeu de la guerre = affaiblir les civils. Civils exécutés. Tortures, viols.
Dans les dizaines de départements occupés par l’Allemagne, des