L’école des femmes, III, 2, Molière

I. Un portrait d’Arnolphe a. Un prédicateur ridicule * Il parle de mariage => Diérèse « mariage » => Annonce le thème : le met en relief * On sait à qui il s’adresse => Apostrophe Agnès => Il se place en prédicateur dès ce moment là * Il annonce que les femmes sont légères et qu’elles sont infidèles CL libertinage « fredaine » « coquette » « jeune blondin » « libertine » => Peur du cocufiage

b. Un égoïste * Le mariage est bon pour lui uniquement => Adjectif Epithète « austères devoirs » =>Toute notion de plaisir est exclue pour elle * Il a le pouvoir absolu, toute la supériorité est incarné à travers lui => Gradation « Mari » « Chef » « Maitre » => il se veut convainquant * Le pouvoir qu’il exerce sur elle lui est du et elle ne peut exercer aucune résistance => Périphrase « deux moitiés » qualifié de suprême et subalterne => Il se donne le beau rôle

c. Un misogyne * Il se croit nécessaire au sexe féminin car il est supérieur => Présent de vérité général « votre sexe n’est là que pour la dépendance » => valeur de maxime * Il veut conserver une domination car le mariage n’est que la confirmation que la femme est inférieure => antithèse mariage/badinage

II. La dénonciation de la condition féminine a. La critique de la femme par Arnolphe * Il a une vision négative de toutes les femmes => Pluriel « des femmes d’aujourd’hui » => Il en fait un généralité * Par principe la femme est inférieure à l’homme => comparaison implicite « du valet à son maitre » => appuie ses propos, les femmes sont vues comme des soumises * Les femmes sont fourbes => Métonymie « coquettes vilaines » => Elles sont perfides

b. Le mariage comme soumission des femmes * Le mariage est un fardeau pour la gente féminine => Adjectif qualificatif avec le nom « austères devoirs » => Mise en avant des devoirs du