Plan gil blas
Gil Blas, héros ou anti-héros ?
a. Gil Blas se trouve dans une situation ridicule.
Comique de situation : « je feignis d'avoir la colique » (l. 1) : ouverture du texte sur une situation burlesque. → joue le rôle de manière excessive : énumération des actions : « je me mis à grincer les dents, à faire des grimaces et des contorsions effroyables, et à m'agiter d'une étrange façon » (l. 5) → côté hyperbolique accentué par l'adjectif « effroyables » qui met en évidence le surjeu de Gil Blas. Pris dans son propre piège : les voleurs veulent le soigner, assailli de remèdes inutiles; → impuissant face à eux : « crier de miséricorde » (l. 16) → champ lexical de la plainte : « miséricorde » (l. 16), « me faire souffrir » (l. 17), « cris » (l. 17), « maux véritables » (l. 18), « ne pouvant plus y résister » (l. 19), « je les conjurais « (l. 20), « plaindre » (l. 23)
b. Gil Blas dégage ironiquement l'image d'un personnage héroïque.
Utilisation du Passé simple : action brèves et rapides : il est fermement décidé à s'armer de courage : « Je me levai. Je pris mon épée et mes pistolets et j'allai d'abord à la cuisine. » (l. 48) → présence des armes : accentue l'image héroïque de Gil Blas. Personnage confiant et sûr de lui : « ces réflexions me remplirent de confiance » (l. 48) Personnage vif et rapide : « Je ne donnai pas le temps à Léonarde » (l. 61) → menace d'une arme une femme : « pistolet sous la gorge » (l. 62)
c. Toutefois, Gil Blas fait preuve de ruse.
Comédie organisée et bien pensée : « d'abord » (l. 1), « ensuite » (l. 2), « « Après cela » (l. 7), «Un instant après » (l. 8). Confronté à des individus apparemment rusés : Gil Blas déjoue leur ruse : « tout fins qu'ils étaient » (l. 10) Champ lexical de la feinte : « je jouai si bien mon rôle » (l. 10), « s'y laissèrent tromper » (l. 11), « crurent » (l. 11), « faire croire » (l. 30),