Plan maroc vert
Tadla-Azilal mise sur la valorisation | | · Objectif: Récupérer les manques à gagner
· 75 projets pour une enveloppe de 12 milliards de DH
L’objectif ciblé par la région du Tadla-Azilal «est d’absorber le manque à gagner aussi bien en termes de production que de valorisation», annonce Khammar Hmamou, coordinateur régional du Plan Maroc Vert. Et pour cause! L’agriculture s’y érige en principale activité économique. «C’est la seule richesse de la région», dira le wali de la région, Mohamed Derdouri.
L’agriculture génère pour le moment une production d’une valeur de 5 à 6 milliards de DH/an. Ce montant peut être porté à 20 milliards si les agriculteurs, à la traîne, s’alignent sur les plus performants. Le diagnostic a été fait, il y a quelques années, par l’agropole régional. Et il a mis en évidence les forces et les faiblesses de région. N’empêche qu’aujourd’hui, le Plan Vert offre de nouvelles opportunités.
Au chapitre des forces, le niveau des rendements réalisés dépasse de loin la moyenne nationale pour de nombreux produits. Il en est ainsi pour la betterave à sucre, la multiplication des semences et les productions oléicole et laitière. Plus significatifs encore, les pics atteints par l’élite régionale s’avèrent plus élevés que les objectifs arrêtés par le Plan.
Les chiffres sont formels : 100 tonnes/ha pour la betterave à sucre contre 52 pour la moyenne nationale; 80 quintaux/ha pour les semences au lieu de 40 dans les autres régions; et 7 tonnes d’olives/ha contre respectivement 1,2 tonne réalisée à l’échelle nationale. Prédominance de la micro-exploitation
Tadla-Azilal recèle aussi un tissu organisationnel plus étoffé en comparaison avec les autres régions. Elle compte 229 coopératives agricoles, 8 unions d’associations et de coopératives, 105 associations d’usagers d’eau d’irrigation et 8 organisations professionnelles. Mais les contraintes ne manquent pas non plus. Les faiblesses résident, pour l’essentiel, dans la rareté