Plan maroc vert
L’importance de ce secteur a été boostée à travers la mise en œuvre de cette stratégie (plan Maroc vert) , qui s’étend sur 12 ans, allant de l’année 2008 à 2020. Les objectifs sont déjà fixés, atteindre un investissement privé de 110 à 150 milliards de DH dans des activités à haute valeur ajoutée, multiplier par 2,5 la contribution du secteur au PIB et créer 1,5 million de postes d’emplois supplémentaires.
Pour arriver à réaliser ces objectifs, deux piliers majeurs ont été mis en place. Il s’agit de l’agriculture moderne et de l’agriculture solidaire.
Le premier pilier se veut comme un moteur de développement pour une agriculture performante adaptée aux règles du marché avec une forte valeur ajoutée ainsi qu’une forte productivité.
Quant au deuxième pilier, relatif à l’agriculture solidaire, il prévoit un accompagnement de la petite agriculture dans l’objectif de la moderniser pour lutter contre la pauvreté, ainsi que la mise en place d’une stratégie de développement rural intégré et de développement de sources alternatives de revenu.
Financement
Pour réussir son pari et parvenir à la réalisation des objectifs de cette stratégie, l’État a mis en place un dispositif important pour le financement. Dans ce sens, des contrats et des partenariats ont été signés avec plusieurs banques et institutions aux niveaux national et international ainsi que la mise en place d’une structure spécialisée dans le financement des petits agriculteurs. Des partenaires internationaux du Maroc ont aussi montré leur motivation pour le projet, des bailleurs de fonds comme l’Union européenne, la Banque
Mondiale, le Fonds international pour le développement agricole (Fida), l’Agence française de développement (AFD) ou la Banque africaine de développement (BAD) ont apporté leur contribution et leur soutien au Plan Maroc vert à travers des dons qui ont dépassé les 4 milliards de dirhams, en plus des prêts à l’investissement avoisinant les 5 milliards de dirhams.
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