plan d'ajustement structurel
L’économie de la Tunisie est historiquement liée à l’agriculture (blé, olives, dattes, agrumes et produits de la mer), aux mines et à l’énergie (grand producteur de phosphates et dans une moindre mesure d’hydrocarbures), au tourisme (6,5 millions de touristes en 2006) et aux industries manufacturières (textiles, agroalimentaire et électro-mécaniques) dans une perspective extravertie (grand nombre d’entreprises industrielles totalement ou partiellement exportatrices). Ainsi, son économie diversifiée la distingue de celle de la plupart des États des régions africaine, nord-africaine et moyen-orientale. Par rapport aux autres pays du Maghreb (Algérie et Maroc), elle se hisse à la deuxième place pour le revenu par habitant3,4 et deuxième pour le niveau de développement derrière la Libye5. De plus, la Tunisie est, au même titre que le Maroc, l’un des seuls pays de la région à être entré dans la catégorie des « pays à revenus moyens ».
L’économie tunisienne, qui bénéficie désormais d’un degré d’insertion dans les échanges mondiaux parmi les plus élevés du monde6, est distinguée au Forum économique mondial sur l’Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007, comme la 1re économie la plus compétitive d’Afrique, devançant l’Afrique du Sud, et la 29e sur 128 au niveau mondial7.
Sommaire [masquer]
1 Histoire
1.1 Nationalisations (1956-1961)
1.2 Expérience socialiste (1961-1969)
1.3 Capitalisme sous contrôle