Plan énergie territoire
Monsieur le Président, Chers Collègues,
C’est effectivement un document d’une grande importance que vous nous proposez aujourd’hui. Dans une première partie, vous nous rappelez l’urgence de la situation globale de notre terre. Il y a urgence. Beaucoup d’indices nous prouvent que les températures moyennes ne cessent d’augmenter, et je ne prendrais comme exemple que les vendanges, de plus en plus hâtives dans notre département. Et vous avez habilement communiqué sur ce réchauffement climatique, Monsieur le Président, en vous transformant en vendangeur hâtif au vignoble du Parc du Sausset. Pour être plus sérieux, il faut rappeler que lorsque l’on parle de l’augmentation de la température moyenne, cela masque des différences de températures en réalité énormes. Je vous donne un exemple : 5 degrés de température moyenne en moins entraînerait la formation d’une calotte glacière qui atteindrait la ville d’Orléans.
En page 6, il est dit que les étés de l’an 2100 seront aussi chauds que celui de l’année 2003, je ne suis pas d’accord avec cette date, qu’il faut plutôt approcher de 2060.
A la même page, vous parlez de la tentative imparfaite de la taxe carbone, avec une question de la taxation de l’électricité.
Comparée à certains pays comme la Suède, cette taxe sera très faible à mon avis, peut-être trop faible pour inciter producteurs et consommateurs au cercle vertueux. Concernant la taxation de l’électricité, on ne peut l’écarter, car une partie de notre électricité est toujours issue d’énergies fossiles ; d’où l’importance de continuer à développer la filière nucléaire, et de poursuivre la recherche sur la maîtrise de la fusion de l’hydrogène, avec le programme Iter de Cadarache ; mais l’emprunt d’Etat va en partie financer ce programme d’avenir.
Vous avez raison lorsque vous mentionnez que tout le monde est impliqué dans ce vaste programme ambitieux, et qu’un autre mode de vie est nécessaire à construire ; un mode de vie, selon