Planchet d'artagnan
Ce dernier est le valet de d’Artagnan, il lui est présenté par Porthos et vient de Picardie. Ce personnage est attachant pour plusieurs raisons.
La première est son absolue fidélité envers d’Artagnan. Mais cette fidélité n’est pas uniquement celle d’un valet qui doit son service contre une rémunération.
Tout au long du roman, la relation entre le maitre et le valet va devenir une réelle complicité, qui ressemble à certains moments à de l’amitié. Planchet accompagne le mousquetaire dans toutes ses aventures, même les plus périlleuses. Il n’hésite pas à risquer sa vie pour lui, comme le montre le dialogue :
- Alors, c'est convenu, dit d'Artagnan : tu te fais tuer plutôt que de quitter ton poste.
- Oui, monsieur, et il n'y a rien que je ne fasse pour prouver à monsieur que je lui suis attaché.
Planchet fait preuve de courage dans de nombreuses situations. Il sait se battre et aide d’Artagnan autant qu’il le peut ce qui fait dire à ce dernier : « En avant Planchet, en avant ! tu es un brave homme. » Il se bat contre des laquais, contre les sbires du cardinal, et semble assez apprécier cette vie d’aventure « Allons, dit Planchet, il paraît que nous allons encore nous faire traverser la peau en plusieurs endroits » au point que dans certains passages, on le voit sur un pied d’égalité avec son maître lorsqu’ils arrivent en ville tous deux montés sur des baudets. « D'Artagnan et Planchet prirent chacun un baudet; un postillon courut devant eux; en quatre heures, ils arrivèrent aux portes de la capitale. »
Mais son courage reste plein de bon sens et de retenue. Il est moins fougueux que d’Artagnan et sait parfois le refreiner dans ses ardeurs. Il incarne la logique matérielle et donne parfois de bons conseils. Il les tire par moment de proverbes familiers : « comme le disait Planchet, on ne mange toujours qu'une fois, même