SOMMAIRE

INTRODUCTION

Le logement est un besoin essentiel pour l’homme. Cette question de logement est devenue cruciale surtout depuis la création des villes. Se loger, surtout décemment, est devenu l’une des préoccupations essentielle de la communauté nationale. En LECORBUSIER a identifié quatre fonctions de la ville parmi lesquelles se loger. C’est pour souligner cette importance que Barbara Ward présentait, dans le cadre des travaux préparatoires de la conférence des Nations Unies sur l'habitat en 1976, le caractère universel et fondamental du logement en précisant que : « la maison est le cœur, le centre, le point de départ de toute vie au sein des organisations humaines, en somme elle représente la vie elle-même ».
Cette position centrale qu’occupe le logement fait de ce dernier la chasse gardée de nombreux investisseurs qui entendent maximiser leur rentabilité à travers la construction des logements partout où le besoin se fait sentir et surtout en milieu urbain. Les villes estudiantines tout comme les territoires abritant les universités connaissent les mêmes problèmes. C’est le cas de Ngoa-Ekele, nom du quartier qui abrite l’Université de Yaoundé I, devenu dans le langage populaire, l’université de Ngoa-Ekele. La population y est estimée par l’ADDEC (Association pour la Défense des Droits des Etudiants) à environ 80.0000 habitants avec 80% d’étudiants dont 20% résidents. Cette prédominance de la population estudiantine induit une demande croissante en logement et pose le problème d’accès au logement, surtout décent, du plus grand nombre. Pour améliorer l’offre et l’accès au logement estudiantin, une stratégie doit être élaborée. C’est ce qui fonde notre travail de recherche relatif à la planification stratégique des logements estudiantins à l’Université de Yaoundé I et ses environs. Ce travail est articulé autour de trois grandes parties : la première porte sur la présentation de la zone d’étude la deuxième est relative à l’état