plante domestiquée
Aujourd'hui les plantes cultivées n'ont plus rien à voir avec les plantes sauvages dont elles sont issues. l'Homme a utilisé diverses techniques pour domestiquer les plantes : la sélection massale, les croisements intra et interspécifiques, et la transgénèse, de sorte qu'aujourd'hui les plantes cultivées ne sont plus aptes à vivre en milieu sauvage.
I – La domestication des plantes
A – Les objectifs de la domestication
Afin de nourrir un nombre d'êtres humains en constante augmentation, un des objectifs de la domestication est d'améliorer de façon quantitative et qualitative les productions végétales.
Parmi les améliorations recherchées on trouve ainsi :
Une augmentation de rendement.
Une résistance aux mauvaises conditions climatiques.
Une résistance aux maladies.
Une amélioration de la qualité intrinsèque de certaines plantes destinées à une utilisation autre que l'alimentation (pharmaceutique, textile, carburant, etc.).
La sélection des caractères intéressants pour l'homme entraîne la perte d'autres caractères intéressants pour la survie de l'espèce en milieu sauvage, c'est le syndrome de domestication.
B – La sélection massale
La sélection massale a été la première technique d'amélioration des cultures utilisée dans l'histoire de l'agriculture.
Elle consiste à sélectionner les grains des plantes apparaissant les plus adaptées à la culture comme semence pour l'année suivante.
Elle est dite empirique car sans appui scientifique, car elle ne tient pas compte des brassages génétiques au cours de la reproduction sexuée.
Cette technique a mené aux variétés.
C – Croisements intraspécifiques
Pour améliorer une espèce cultivée, on peut effectuer des croisements intraspécifiques : on croise deux plantes de la même espèce qui présentent chacune des caractères innovants et intéressants. On obtient à la génération suivante de nouveaux plants dont certains possèdent les différents caractères recherchés. On obtient ainsi une nouvelle variété optimale.