Plasticité cérébral
La plasticité cérébrale, la plasticité neuronale ou encore la neuroplasticité désigne les mécanismes qui permettent à un cerveau (humain ou animal) de se modifier par l'expérience (stimuli). Ce phénomène intervient tout au long de notre vie dès la phase embryonnaire. Il est responsable de la diversité de l'organisation fine du cerveau (l'organisation générale étant, elle, régie par le bagage génétique de l'espèce) et des mécanismes de l'apprentissage et de la mémorisation chez l'enfant et l'adulte. Des recherches récentes en neurosciences ont montré que le cerveau est un système dynamique, en perpétuelle reconfiguration. (wikipedia, 2012)
Grâce à la plasticité cérébrale, le cerveau modifie l'organisation de ses réseaux de neurones en fonction des expériences vécues par l'organisme. Chaque fois que nous apprenons quelque chose, des circuits nerveux sont modifiés dans notre cerveau. Ces circuits sont constitués d'un certain nombre de cellules nerveuses (ou neurones) qui communiquent entre elles par des jonctions particulières appelées synapses. Ce sont, par exemple, ces synapses qui augmentent leur efficacité suite à un apprentissage, ou de nouvelles synapses sont régénérées, facilitant ainsi le passage de l'influx nerveux dans un circuit particulier (dans les zones stimulées). Ce phénomène intervient également parfois pour compenser les effets de lésions cérébrales en aménageant de nouveaux réseaux. A contrario, la non-stimulation de certaines zones du cerveau peut induire la réorganisation, la détérioration ou la destruction de certains circuits nerveux.
Par exemple, dans le cerveau de musiciens professionnels, on a pu montrer grâce à l’IRM des modifications du cortex cérébral liées à la pratique intensive de leur instrument. Chez les pianistes, on observe un épaississement des régions spécialisées