Plate forme pour la citoyenneté
Après cinquante ans d’indépendance de l’Algérie, le bilan du système qui en a pris les commandes, se caractérise principalement par la mise en place d’un carcan autant bureaucratique qu’autoritaire.
Les coups de boutoir assénés à notre pays, se sont cristallisés au travers du régionalisme, du clientélisme, de la corruption, du démembrement économique, culturel, identitaire et scolaire, de la destruction de la moralité, de la déliquescence de la société, de l’abus de pouvoir, du passe droit, du non respect des droits de l’homme, de la pleutrerie et de la médiocrité.
La planification et la concrétisation de projets constructeurs, permettant à notre pays de se hisser au niveau de pays émergent, moderne et puissant, ont très vite été supplantés par une politique de gestion et de consommation de la rente, d’où l’intelligence a été dangereusement exclue et poussée en partie, à se réfugier et à exercer ses talents à l’étranger.
Le pouvoir algérien, a, dans la représentation populaire et la conscience d’une majorité de citoyens, progressivement acquis l’image du mal profond qui empêche, ronge et mine le développement d’une Algérie puissante, à la mesure des capacités qui sont les siennes.
A l’heure actuelle, notre société est atteinte d’une apathie profonde dans sa participation à la vie du pays et de la cité, encouragée pour cela, par la mise en place de mesures réglementaires et lois liberticides et anti citoyenneté.
Ainsi l’abstention de plus en plus massive lors des élections, est un signe inquiétant du retrait des citoyens de la vie publique.
La structure clanique et fermée du système de pouvoir dans notre pays, a stoppé toute aspiration de la société civile à remplir son rôle. Bien au contraire, elle a muselé le citoyen en l’éloignant délibérément des principes de base de la démocratie participative tout en érigeant les décideurs en acteurs uniques, à l’abri de rendre compte de leur gestion.
Le refus