Platon menon
Explication de texte de la page 38 à 40.
75 e-75 a
Le Ménon est un dialogue de Platon, dans lequel Ménon et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu, sa nature, afin de savoir si la vertu s’enseigne ou, sinon, de quelle façon elle est obtenue. Dans un premier temps, la question examinée est de savoir si il existe une ou plusieurs vertus. Il définit donc l’essence d’une chose.
En passant par la définition de « figure » et de « rondeur » Socrate tente d’expliquer à Menon si il existe une ou des vertus et pourquoi. Il cherche ensuite à expliquer que l’appartenance à une même essence, une même forme n’empêche pas certaines différences.
Le problème traité par Platon est celui de la définition d’une chose et de la compréhension de cette définition par autrui.
Qu’est ce qu’une figure ? Qu’est ce qu’une couleur ? Qu’est ce qui est commun à toutes ces choses ? Quelles sont les limites de ces définitions ?
En effet Platon montre qu’il n’existe pas une figure ni une couleur mais plusieurs car celles-ci sont caractérisées par la rondeur, le carré, le noir, le vert… Par la même définition il n’existe donc pas une vertu mais plusieurs comme le cite Ménon, il y a le courage, la sagesse, la grandeur…
Il expose d’abord la thèse :
Il existe une multiplicité de choses qui en définissent d’autres. Il poursuit en définissant ce qu’est la figure et la couleur, et liés entre elles pour montrer qu’il existe aussi des différences, des oppositions.
Il décide que pour répondre à la question de la vertu, il faut trouver un point commun à ce que l’on appelle « figure » en général.
L’auteur n’intervient pas en tant que tel, il fait débattre Menon et Socrate sur le sujet de la vertu.
Platon propose donc une analyse valable de manière universelle.
Le thème hiérarchique premier est la définition d’une figure puis celle d’une couleur.
On peut donc par conséquent établir que le rapport entre ces deux thèmes est l’orientation globale de cet extrait du