Le thème est la recherche de la vérité. Cette quête vise à trouver en quoi consiste la voie vers la vérité. Pour y parvenir, le philosophe doit suivre la voie tracée par son âme et non pas celle du corps. Le corps est la partie sensible de l'être humain, les sens, la jouissance corporelle. Tout peut changer. C'est isolé, particulier et rien n'est partagé. C'est l'opinion qui en découle. Il est comme une prison pour l'âme qui y réside. Tandis que l'âme, c'est la partie intelligible de l'être humain. Le partage, la communication et l'idée de l'universel. Cette idée qui est partagée avec le langage.

La première définition d'Hippias est : « La beauté, c'est une belle femme ». À ce moment, Hippias est sur le terrain de l'opinion. Comme Lachès avait fait avec le courage, Hippias mélange l'exemple à la définition. Cet exemple relève de son opinion qui est le fruit de son vécu. Socrate peut facilement contredire son point de vue puisque ce n'est pas la vérité, l'opinion change, il n'est pas exact. Si la beauté peut aussi bien être une marmite comme peut l'être une déesse, la définition de la beauté ne peut t'être que la femme, car selon le contexte et la personne qui en donne son avis, cela change d'une personne à une autre. La vérité par contre qui serait la définition ne change pas, car il est impossible de la réfuté, elle est ce qui est et non qu'est-ce qui est. Selon Hippias la beauté est une belle femme, pour lui c'est vrai, mais puisqu'il est un homme et que son vécu lui à fait développer cette pensée, mais quand est-il de la beauté pour une femme, dans le même sens qu'Hippias se serait l'homme? Sa définition n’est donc nullement appropriée pour définir ce qu'est la beauté et est purement fondée sur son opinion.

La seconde définition d'Hippias est : La beauté c'est l'art. Les formes embellies, la beauté n'est pas l'objet en temps que telle, mais ses caractéristiques qui en font un bel objet. Il dit alors que ce qui embellit toute chose est l'or. Socrate