Plaute
Texte n°1 : Plaute, Aulularia, IV,4
Introduction : voir séance d’AP.
La comédie fustige souvent les travers humains, faisant rire les spectateurs des défauts des protagonistes [= entrée en matière] Dans sa pièce Aulularia dont Molière s’est inspiré pour L’Avare, Plaute, dramaturge comique romain qui s’inspire des comédies grecques antiques, met en scène un vieux monomaniaque avare, Euclion, qui, après avoir trouvé une marmite pleine d’or cachée par son grand-père, ne vit plus que dans la crainte d’être volé. [= L’auteur et la pièce] Dans la scène 4 de l’acte IV, nous avons affaire à un face à face entre l’avare Euclion et Stobile, l’esclave de son voisin Mégadore. Ce dernier est le futur gendre d’Euclion qui veut lui donner sa fille en mariage sans dot. Mégadore ayant accepté de financer les frais du mariage, envoie des esclaves chez Euclion afin de procéder aux préparatifs. Euclion en vient à soupçonner tout le monde de vol, alors même que pour l’instant il ne déplore la perte d’aucun objet…
Lecture du texte
Mouvement de la scène :
L1 à 19 : accusation de vol, mais l’objet n’est pas nommé (cela devient un leitmotiv jusqu’à la fin = manie du personnage)
L 20 à la fin : la fouille (les mains, le manteau, la tunique, les mains) = structure circulaire qui montre bien l’obsession du personnage ; de plus, c’est un intermède purement comique, qui ne fait pas avancer l’action.
Le texte dans son ensemble est également circulaire, puisque la fin de l’extrait reprend l’échange à propos d’un objet volé qu’il faut rendre : « Rends-le moi vite / Que veux-tu que je te rende ? » - « Rends le moi / Te rendre quoi ? ». Cela rend compte de l’enfermement d’Euclion dans sa monomanie, il ne pense plus qu’à sa marmite pleine d’or ; la scène relève également du comique de répétition, et cela souligne le ridicule du personnage d’Euclion, complètement fou. En effet, cet échange est avant tout comique car il ne fait guère progresser