Plus de suicides en préadolescence ?Partie I (p.385-391) Bernard Golse débute son ouvrage Plus de suicides en préadolescence ? par l’observation d’une augmentation des tentatives de suicides chez les enfants et les préadolescents de moins de onze ou douze ans. L’auteur se pose alors la question de la conflictualité de la sortie de la période de latence afin de comprendre cette hausse du taux de suicide. Il observe que les deux processus induisant la sortie de la période de latence sont la puberté physique (acquisition des caractères sexuels secondaire du corps) et la puberté psychique (modifications de l’adolescence). Il explique d’ailleurs que dans certains cas l’un processus peut amorcer son changement/sa transformation sans que l’autre ne le commence …afficher plus de contenu…

En effet, cette excitation décroit grâce à la période de latence. L’enfant s’intéresse à différentes activités extrascolaires où il peut y trouver du plaisir. Les inhibitions sexuelles (manifestations de la pulsion sexuelle) ne peuvent pas avoir lieu avec le cadre éducationnel, les activités ou encore avec le dégout, la pudeur…etc. La période de latence est comme une digue psychique avant l’éruption du pulsionnel génital pubertaire. La période de latence permet ainsi un travail essentiel de désexualisation et de …afficher plus de contenu…

Elle se définit comme un mécanisme de défense qui induit une attitude susceptible de se transformer en trait de caractère qui substitue un comportement acceptable à des pulsions inacceptables. Si le travail de désexualisation du pulsionnel n’a pas lieu alors l’enfant sera envahit par le pulsionnel et sera confronté au sexuel adulte auquel il n’aura pas les armes physiques et psychiques