LA turquie:
Un seul chiffre témoigne du dynamisme de ce pays qui s´ouvre de manière spectaculaire aux IDE (investissements directs étrangers) : en 2002, on comptait 5 000 entreprises étrangères installées en Turquie, cinq ans plus tard on en dénombre 17 500.
Indéniablement, la Turquie est une terre d´accueil pour les PME.

Les entreprises françaises sont au nombre de 630. Bien sûr, les emblématiques du CAC 40 sont très présentes, comme BNP Paribas, qui emploie plus de 5 000 personnes en Turquie, l´assureur Groupama, le groupe automobile Renault, qui va produire exclusivement en Turquie le modèle Clio Grand Tour, ou Schneider Electric, qui vient d´acquérir la firme turque de fabrication de câble PKS Profiluks.

Mais des PME profitent des opportunités de la Turquie. Ainsi, constate le président d´Invest in Turkey (Investment Support and Promotion Agency), l´agence turque chargée de promouvoir les investissements étrangers, Alpaslan Korkmaz, des entreprises de taille moyenne s´installent désormais en Turquie. À l´instar des italiennes, dont quelque 2 000 sont présentes dans des secteurs divers tels que le meuble haut standing ou la réfrigération industrielle. Certains domaines sont particulièrement demandeurs comme l´automobile, les produits électro-ménagers, la mécanique, l´agro-alimentaire et l´électronique.

Le dernier secteur qui croît est celui des TIC : trois sociétés israéliennes travaillant dans ce domaine viennent de s´installer. Il faut dire que tout a été mis en œuvre pour attirer les investisseurs étrangers. Tout d´abord, l´arsenal législatif.

De nombreuses dispositions garantissent la sécurité des IDE : pas de nécessité d´approbation, pas d´obligation d´un capital minimum, garantie des transferts des dividendes, recrutement du personnel expatrié autorisé, protection contre l´expropriation, arbitrage international. Et les sociétés étrangères installées bénéficient d´un traitement national, avec notamment un taux d´imposition très bas (20 %