Poésie et figuration jean paul gleize
La mise à l'écart:
Lamartine.
La poésie se médite.
« Il part du constat que la poésie est morte. Qu 'elle n'existe plus. Qu 'elle est a recommencer depuis cette mort et ce silence, depuis son absence ou sa contrefaçon bavarde. »
-> La poésie est en constante invention, ses règles ne sont jamais vraiment définies. « Elle n'existe jamais. » Lamartine montre dans son oeuvre la dynamique d'un trajet... Va tenter de réduire la poésie à elle-même.
Grâce à Lamartine poésie= but et objet de la poésie même.
Point de départ pour Lamartine= la langue. Produire la poésie comme une langue à part. Mais ne peut qu'utiliser le modèle et les instruments de la langue usuelle. « la poésie comme langue limite ou limite de la langue. »
Poésie = langage intérieur. Chant permet d'extérioriser l'intime. Mais importance du silence, car la poésie n'a pas besoin de s'actualiser ds la parole, pas besoin de réalisation linguistique. Poésie-chant fait de l'homme l'instrument de la poésie (« la poésie se joue dans l'homme »).
« Avec Lamartine, la poésie s'installe en effet dans l'impossibilité d'accomplir sa tâche, et dans le savoir et la rumination de cette impossibilité. »
Le chant s'écoute et se voit, « Le Lac »
Premier mot du poème cherche à faire croire qu'il a déjà commencé « Ainsi » dans le silence de la méditation intérieure, première strophe = conclusion presque, aboutissement d'un débat antérieur et intérieur.
Mais la question posée en sorte de conclusion de ce débat va apparaître comme le fil conducteur du poème et va trouver une réponse. Écrire = moyen de la résoudre.
1ère strophe est hors temps, espace utopique des gdes vérités humaines avec le « nous » général. Mais 2ème strophe présente un énonciateur qui se précise en « je » et « ici » (le lac) ds un présent défini.
Imparfait large et descriptif de la 3ème strophe puis imparfait découpé de la 4ème et passé composé de la 5ème qui introduit le chant avec le « tout à