Objet d’étude : la poésie
Corpus de 4 textes :
Baudelaire, les Fleurs du mal, « Spleen et Idéal », IV, « Correspondances » (1857)
Baudelaire, Petits poëmes en prose, (« le spleen de Paris »), I, « l’étranger » (1868)
Rimbaud, Poésies, « voyelles », 1872
Rimbaud, Une saison en enfer, 1873, « délires » II « alchimie du verbe »
Annexes :
Extrait de la lettre du « voyant » de Rimbaud à son instituteur Paul Démeny (1872)
Extrait de la préface de Paul Valéry à Charmes, son recueil poétique de 1922
Extrait de littérature et langage, de Laufer et Lecherbonnier (1974)
Extrait de En vrac de Pierre Reverdy (1929)

Question : Qu’est ce qui fait le caractère poétique de chacun de ces textes ?
Le corpus étudié est composé de quatre textes illustrant l’objet d’étude « La poésie ». Les deux premiers textes sont des poèmes de Baudelaire. Le premier s’intitule « Correspondances » et est tiré de « Spleen et idéal » dans Les Fleurs du Mal, recueil publié en 1857. Le second poème, « l’étranger », est tiré du recueil Petits poëmes en prose publié en 1868.
Les deux poèmes suivants ont été écrits par Rimbaud et publiés respectivement en 1872 et 1873 dans les recueils Poésies et Une saison en enfer. Ils s’intitulent « Voyelles » et « Alchimie du verbe ».
La poésie dans sa définition classique est une « prose ornée pour être une belle langue », elle répond à des codes précis et exigeants. Mais une autre définition de la poésie, moderne, la présente comme un autre usage de la langue, l’invention d’une autre langue. L’accent est mis sur la forme de la langue, qui devient plus important que le fond du message. Qu’est ce qui fait le caractère poétique de chacun de ces textes ?

Le poème A, « Correspondances » de Baudelaire est un poème versifié à forme fixe, il s’agit d’un sonnet. Les rimes sont embrassées. Le caractère poétique de ce texte est repérable grâce à sa forme fixe et à la musicalité