Poesie lirique
L’étymologie du mot lyrique a un rapport avec le chant et la musique : elle rythme l'émotion (rythme régulier ou emporté), elle joue sur les sonorités suggestives (assonances, allitérations). Même si progressivement, elle cesse d'être chantée et accompagnée musicalement, les poètes du XVIe siècle restent sensibles à la mélodie. Dès cette époque apparaît un autre sens de la poésie lyrique qui se développe au XVIIIe siècle et qui triomphe au XIXe siècle : celui de l'expression des sentiments personnels. Le XIXe siècle est le temps de l'exaltation du moi ; désormais la poésie suppose un énonciateur qui dit je. Le XXe siècle, enfin, propose une redéfinition du lyrisme dans l'exaltation d'un rythme personnel, et dans la recherche d'un nouveau langage poétique.
La poesie que j’ai choisie de vous presentez s’appelle « Notre vie » de Paul Éluard
Paul Eluard, (de son vrai nom est Eugène Grindel) , est né en 1895 à Saint-Denis. En décembre 1912, il arrête ses études , et se rend en Suisse, pour soigner une tuberculose. Il y fait la connaissance d'une jeune fille russe, Helena Dmitrievna Diakonava, dont il tombe amoureux. Il la surnomme Gala et l'épouse en 1916.
Durant la première guerre mondiale, il est envoyé sur le front comme infirmier. Il publie Le Devoir, recueil signé Paul Eluard, du nom de sa grand-mère maternelle. Il y exprime son horreur de la guerre; effroi qui ne le quittera plus.
En 1924, il disparaît juste avant la publication de Mourir pour ne pas mourir. Il décida , sans prévenir ses proches, de voyager autour du Monde.
En 1930, Gala le quitte. Eluard rencontre Maria Benz, à qui il donne le surnom de Nusch. Il l'épouse en 1934 . Nusch, est sa nouvelle muse, une nouvelle histoire d'amour qui va durer jusqu'en 1946.
Durant la seconde guerre mondiale, Eluard est l'un des grands poètes de la Résistance. Il publie, dans la France occupée, de nombreux textes de réconfort et de lutte. En 1942, il publie clandestinement Poésie et