Poesie
Le chêne et le roseau, Jean Anouilh Le chêne et le roseau, Jean de La Fontaine Le crapaud, les amours jaunes de Tristan Corbière L'albatros, les fleurs du mal de Charles Baudelaire
Objet d'étude: Poésie
Texte étudié: Le chêne et le roseau, Jean Anouilh Le chêne et le roseau, Jean de La Fontaine, AXES DE LECTURE 1) Un pastiche parodique de la fable de La Fontaine par Jean Anouilh. Pastiche: imitation du style d'un auteur ou d'un artiste. Il remplit plusieurs fonctions, mémoire, humour. Reprise du même schéma narratif. • les mêmes personnages (chêne et le roseau) • discours directs du chêne puis du roseau • élément perturbateur final: le vent et la mort du chêne. Références à la fable de La Fontaine. Ces références vont remettre en cause la fable, vers 2 « cette fable ». On peut voir que le chêne conteste cette fable,avec un terme péjoratif au vers 3 « détestable » et la connotation négative de la répétition au vers 5 « plier, plier toujours. Reprise parodique de la versification. • Alternance de vers de 8 syllabes et de 12 syllabes • Introduction de vocabulaire familier « marmot », jeu de mots entre « plier, plier toujours» et «le pli de 1’humaine nature ». Cette reprise parodique permet à Anouilh, comme à La Fontaine, d’opposer deux conceptions de la vie. 2- Deux personnages symboliques, deux morales de la vie. Le chêne. Il symbolise la fierté,la force, le refus de se plier (se soumettre). Il s'agit d'une personnification (consiste a faire d'une chose un être humain) de Louis XIV. La Fontaine utilise des le vers 2 « vous avez bien sujet d’accuser la nature » un ton fier et prétentieux. Cette hyperbole (procédé d'exagération) montre que le chêne a le pouvoir. Anouilh montre que le chêne reproche aux hommes de toujours se soumettre, par la question rhétorique (qui a une réponse qui est évidente) vers 5-6 « Plier,plier toujours...l'humaine nature? » Le roseau. Il symbolise la petitesse, a la fois morale et physique. Il s'agit d'une