Point de rupture
En premier lieu, le Québec et le Canada ne se sont jamais, bien entendu : la preuve, les 2 référendums au Québec sur la souveraineté et le rapatriement de la Constitution sans l’accord du Québec. Le Canada, qui en a eu marre de la flamme référendaire, a voulu l’éteindre pour de bon par l’entremise de Stéphane Dion et de la loi sur la clarté référendaire (c-20) (loi qui est entrée en vigueur le 30 juin 2000 par le vote du Sénat). Le projet de Stéphane Dion énonce que la chambre des communes s’attribue le pouvoir d’accepter ou de refuser la question référendaire pour éviter les ambiguïtés qu’il pourrait y avoir dans la question référendaire comme celle de 1980 de René Lévesque. Et après le vote de juger s’il y a eu une majorité claire de personnes qui veut la séparation de la province. Bref, selon cette loi, une majorité de 50%+1 ne serait pas acceptable.
Pour contrer cette loi, le gouvernement du Québec a instauré une loi qui s’appelle : « Loi sur l’exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l’état du Québec. » L’article 13 de cette loi est sans équivoque : « aucun autre Parlement ou gouvernement ne peut réduire les pouvoirs, l’autorité, la souveraineté et la légitimité de l’Assemblée Nationale ni contraindre la volonté démocratique du peuple québécois à disposer lui-même de son avenir.» Comme vous vous en doutez cette loi a été adoptée sous le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard le 7 décembre 2000. Aucun pays ne reconnaîtrait le Québec comme un pays avec seulement l’écart d’une seule voie
Et finalement, pour savoir laquelle des deux législations a priorité sur l’autre, il faudrait