Point de vue.
» (Jules Lemaître,
Impressions de théâtre
, Première série, Calmann-Lévy, 1887).
« ...il n’y a ni naturel profond et fondamental, ni vie, ni sang, ni cœur (...) [le ton] prétentieux et d’un sentimentalisme faux [...
], le dialogue sec entre des tirades qui semblaient faites avec des tronçons de vers coupés et dans lesquelles s’endormait le
Marivaudage » (Barbey d’Aurevilly, «
On ne badine pas avec l'amour », Théâtre contemporain , dernière série, t. 5, éd. Stock).
« Au demeurant, la pièce est sombre, par la mort de l'innocente
Rosette, mais surtout par l'angoisse morale dans la quelle vivent Camille et Perdican, par le mal qu'ils se font, elle ressemble fort à un drame [...]. P ourtant il [Musset] a voulu l'égayer, et, très adroitement, il a mêlé aux personnages pathétiques une sé rie de personnages franchement bouffons » (G. Lanson,
Histoire de la littérature française
, Hachette,
1932).
« Une sensualité discrète, une audace de pensée peu comm une, une peinture profonde et subtile de l’amour, tels sont les éléments que le
XVIII
e siècle a apportés dans la pièce qui représente le mie ux le génie de Musset » (Léon Lafoscade,
Le Théâtre d’Alfred de
Musset
, 1901, rééd. Nizet, 1966).
« Le vin, qui fait marcher de travers et produit une parole embarassée (I,5), est l’emblème de l’opacité d’un texte dans lequel, comme dans toute grande pièce, le théâtre est questionné et réinventé » (Jeanne Bern,
On ne badine pas avec l'amour, ou le jeu du théâtre,
Sedes,