Policier
(12 et 13 octobre 2010)
Tout d’abord, ce n’était pas la première fois pour moi que je faisais affaire avec le palais de justice. J’ai eu la chance d’y aller en tend que témoin et une autre fois à la cour municipale en tant que victime. C’était une personne qui n’avait pas fait son arrêt obligatoire et m’avait frappée avec sa voiture alors que je revenais chez moi à vélo. De plus, j’en entends beaucoup parler puisque mon frère jumeau travaille pour la police de Lévis.
Le 12 octobre 2010, je me suis présenté au Palais de justice de Québec, à la salle d’audience 2.18 soit à partir 14 h 30 pour l’enquête de cautionnement de M. Léopold Thomassin, accusé d’attouchements sexuels. De 14 h 30 à 14 h 45, les avocats préparaient leurs documents et attendaient l’arrivée du juge. À son arrivée, les gens se sont levés et l’enquête a commencé.
Après quelques instants, Léopold Thomassin a fait son entrée dans la salle d’audience. Le juge n’a pas voulu lui lire ces chefs d’accusations et lui a seulement mentionné qu’il avait interdiction de communiquer à un enfant avec les initiales R.J’né en 1995. Je crois que cela n’arrive pas souvent, mais une minute après, un avocat a demandé que l’enquête soit reportée pour le 18 octobre 2010 et l’avocat du défendeur a approuvé de son côté et tous sont sortis de la salle d’audience.
Déçu de pas avoir vu une cause complète, j’y suis retourné le lendemain soit le 13 octobre pour voir le procès de M. Arnold Girard, accusé d’attouchements sexuels sur une mineure de moins de 16 ans à la salle d’audience 2.03 qui malheureusement a été transféré dans la salle 3.03 pour des raisons de communication radio et vidéo.
Lorsque je suis rentré, la salle était tellement petite, qu’une petite voix dans ma tête ma disait que je n’avais pas d’affaire ici. J’ai donc fait l’air de rien, j’ai laissé mon sac à l’entré et je suis allé m’assoir sans dire un mot et en essayant de croiser aucune personne du regard. Ont ma demandé le