Chapitre 9 : Les politiques économiques

I. LA NOTION DE POLITIQUE ECONOMIQUE

La politique économique regroupe l’ensemble des décisions prise par un Etat dans le but d’atteindre des objectifs économiques et/ou sociologiques à l’aide d’instrument spécifiques.
L’idée même de politique économique repose sur une hypothèse importante selon laquelle l’Etat peut intervenir dans l’économie et selon laquelle ces interventions peuvent être efficaces. C’est cette conviction sur la possibilité, la légitimité et l’efficacité possible de l’action de l’Etat dans l’économie qui constitue la différence majeur entre les deux courants de pensées principaux qui s’opposent sur le sujet de la politique économique.

A Le courant interventionniste : l’Etat Providence.
Ces fondations principales viennent des travaux de Keynes qui considèrent que le libre fonctionnement des marchés - ne permet pas d’atteindre un équilibre systématique. L’Etat doit donc jouer un rôle correcteur du disfonctionnement des marchés, principalement à l’aide des politiques conjoncturelles.
Musgrave complète cette théorie par les trois fonctions de l’Etat : allocation et répartition des ressources, la redistribution et la régulation.

B Le courant non-interventionniste : Etat Gendarme.
Ce courant a été fondé par Smith qui considère que l’Etat doit se limiter à ses fonctions régaliennes (police, justice, armée, diplomatie). De plus l’Etat doit permettre d’assurer le meilleur fonctionnement possible des marchés, ces derniers permettant la satisfaction de l’intêret général (principe de la main invisible) ainsi qu’un équilibre général et simultané de l’ensemble des marchés (Walras). Cela constitue un optimum selon Pareto.
Pour ces auteurs, l’action conjoncturelle de l’Etat n’est pas légitime et aurait pour conséquence, de fausser le comportement des agents économiques.

C Position médiane.
Un certains nombres d’auteurs considèrent que un certains nombres de mécanismes de marchés peuvent