Politique de relance
La relance sous la forme d'une politique budgétaire s'appuie sur la théorie keynésienne qui veut que les entreprises embauchent en fonction des besoins, c'est-à-dire de l'activité économique et non en fonction de la variation du prix de la main d'œuvre.
La relance par la demande s'effectue par une augmentation des dépenses publiques. Celle-ci va conduire les entreprises à augmenter leur production et la demande de travail et donc à embaucher. L'augmentation de l'activité économique va générer une hausse des recettes fiscales qui va partiellement compenser celle des dépenses publiques. Cependant, une politique de relance suppose que les ménages ne croient pas qu'elle soit suivie d'une augmentation des impôts.
Dans une économie ouverte, c'est-à-dire avec une part importante des produits de consommation importés, les politiques de relance par la demande perdent de leur efficacité car la production nationale augmente peu.
Les inconvénients d'une politique de relance par la demande sont l'accroissement de la dette de l'Etat, du déficit commercial et de l'inflation, ce qui fait que les relances par la demande sont souvent suivies de plans de rigueur afin de réduire les déficits et diminuer l'inflation.
Les différents moyens de relance sont :
• la relance budgétaire par l'augmentation des dépenses de l'Etat ou la baisse des impôts afin d'augmenter les revenus disponibles des ménages.
• la relance par la réglementation qui vise à accroître les revenus des bas salaires (ex: augmentation du salaire minimum). Ceux-ci ont en effet tendance, en proportion, à consommer plutôt qu'épargner.
• la relance monétaire. Une baisse des taux d'intérêt favorise la demande de crédit par les ménages et les