Étonnamment, plusieurs Clichois et Montfermeillois se sentent en sécurité, notamment les jeunes hommes d'origine maghrébine et africaine , mais également les résidents des pavillons des communes et agglomération voisines qui ont éprouvé les émeutes comme un phénomène extérieur. Néanmoins ces personnes sont conscientes de la fragilité de la sécurité qui doit utiliser le rapport de force continuellement . Toutefois, la sécurité des habitants ne signifie pas une sécurité totale dans la vie quotidienne ; en effet l'occupation de cages d’escaliers et de halls d’immeubles par des bandes de jeunes, le bruit, les dégradations, le trafic de drogue, polluent l'existence et participent souvent à une rancœur manifesté à l'égard de la police.
Sur le plan religieux, la sécurité de Clichy-Montfermeil s’effectue par le tabligh c'est-à-dire la propagation de l'islam par le biais de prêcheurs.
Ainsi ils vont permettre l'éradication des drogues les plus dures dans des quartiers où l’État s'était désinvesti. Ils vont également assurer le morale des jeunes en perdition , en cas de problèmes ,les jeunes pratiquants se dirigent vers ces prêcheurs et non vers la Police . Généralement ces prêcheurs occupent une place essentiel au sein des cités , ils sont considérés comme des gendarmes de cités chez les pratiquants ou anciens pratiquants. De l'autre coté , les personnes ne se sentant pas en sécurité, dans lequel on compte une majorité de femmes et de nombreux membres de groupes minoritaires, nourrit ses peurs des groupes majoritaires (surtout les jeunes d'origine maghrébine ou africaine) par le fait qu'ils ne font pas parti d'eux et qu'ils ne sont pas protégés par la lois ou par une subculture commune. Ceux-ci ont éprouvé les émeutes comme une violence où ils étaient victimes directement ou indirectement, et dont les jeunes sont