Politique : démocratie nouvelle guiné

321 mots 2 pages
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est une démocratie multipartite et un royaume du Commonwealth. C'est un État pleinement souverain, dont la Constitution reconnaît la reine Élisabeth II comme monarque, celle-ci déléguant ses fonctions à un Gouverneur-général élu par le Parlement, lui-même élu au suffrage universel. En accord avec le système de Westminster, le premier ministre est un député choisi pour cette fonction par ses pairs ; il gouverne tant qu'il dispose de la confiance d'une majorité au Parlement. Les fonctions du Gouverneur-général sont essentiellement symboliques ; c'est le premier ministre qui gouverne la nation.
L'article 142(2) de la Constitution dispose que le premier ministre est nommé « par le chef de l'État, qui agit en accord avec une décision du Parlement ». Constitutionnellement, les pouvoirs conférés au chef de l'État le sont à la reine, mais en son absence (puisqu'elle réside à Londres) ils sont exercés par le Gouverneur-général1.
Depuis son indépendance en 1975, cet ancien territoire australien a vu se succéder divers partis et coalitions au pouvoir, de manière paisible et démocratique. La seule crise politique eut lieu en 1997, lors de l'« affaire Sandline ». En 1996, le premier ministre Julius Chan, tentant de soumettre la révolte menée par l'Armée révolutionnaire de Bougainville dans la province de Bougainville, signa un contrat avec une société militaire privée, Sandline International. En mars 1997, suite à la révélation de ce contrat, le brigadier général Jerry Singirok, chef des Forces de défense de Papouasie-Nouvelle-Guinée (les forces armées régulières), dénonça l'accord et somma Chan de démissionner. L'opinion publique semblait soutenir le brigadier ; Chan quitta temporairement ses fonctions, le temps d'être blanchi par une commission d'enquête, avant de les reprendre en mai. En juin, il fut battu lors des élections législatives, et quitta le pouvoir sans heurts. Les actions de Singirok furent néanmoins qualifiées de « quasi-coup

en relation

  • Les fonctions de la Constitution
    1237 mots | 5 pages
  • Discours du garde des sceaux concernant le projet de loi constitutionnelle à l'assemblée nationale
    2225 mots | 9 pages
  • Cours de droit constitutionnel l1
    13008 mots | 53 pages
  • Ponctuelle
    14364 mots | 58 pages
  • institutions de la Ve république
    547 mots | 3 pages
  • Exposé benjamin constant, principes de politique
    2531 mots | 11 pages
  • dissert de droit constitutionnel
    1064 mots | 5 pages
  • Aucun
    633 mots | 3 pages
  • Blabla
    3680 mots | 15 pages
  • Droit constitutionnel
    1218 mots | 5 pages
  • Droit constitutionnelle
    22393 mots | 90 pages
  • Le temps des démocraties populaires
    1630 mots | 7 pages
  • wesh
    320 mots | 2 pages
  • L'instabilité gouvernementale sous les troisieme et quatrième république
    2123 mots | 9 pages
  • « Peut-on parler de déclin du parlement sous la vème république ? »
    638 mots | 3 pages