Politique fiscale
Créé le : mercredi 10 mars 2010 - Dernière mise à jour : jeudi 22 avril 2010 par Simonnet Jean-Paul
Le statut de la monnaie dans l’analyse économique dépend des fonctions qui lui sont attachées. On distingue habituellement trois fonctions de la monnaie : instrument de paiement permettant de régler les transactions, instrument de réserve de valeur ou moyen de transférer du pouvoir d’achat dans le temps et enfin, instrument de mesure des valeurs ou unité de compte.
La troisième fonction n’a pas d’implication pour l’analyse économique en revanche les deux autres renvoient à une interprétation possible en termes de demande de monnaie. • En tant qu’instrument utilisé pour les transactions, la monnaie est d’autant plus demandée que la valeur des transactions à financer est plus grande. La demande de monnaie dépend donc du prix des produits et des quantités échangées de chacun des produits. • En tant qu’instrument de réserve des valeurs et moyen de transférer du pouvoir d’achat dans le temps elle est une des formes possibles de l’épargne.
Tous les économistes acceptent que la demande de monnaie réponde au motif de transaction.
La demande de monnaie est donc proportionnelle à la quantité de produits échangés et aux prix de ces produits(cette affirmation est au cœur de la demande de transaction version théorie quantitative).
Comme la modernisation du système bancaire a rendu la gestion des moyens de paiement plus facile, en permettant d’échelonner l’utilisation du revenu dans le temps la théorie de la demande de transaction a été aménagée, les économistes considèrent ainsi que (toutes choses égales par ailleurs) la demande de monnaie de transaction diminue quand le taux d’intérêt augmente [1] C’est ainsi que sont apparus les premiers compte courants rémunérés, les banques utilisant les dépôts inutilisés sur les comptes courants de leurs clients pour acheter des titres du marché monétaires et percevoir la rémunération qui serait ensuite