Politique économique du japon en 2001
En 1867 s'opère le passage à l'ère Meiji selon le nom du nouvel empereur, et c'est le début de la révolution industrielle Japonaise, qui s'effectue à très grande vitesse, voire à « marche forcée », ce qui explique la vitesse avec laquelle l'industrie Japonaise s'élève parmi les puissances mondiales, dépassant même l'Allemagne au début du XX° Siècle. Cependant la vitesse de l'industrialisation Japonaise nécessite des ressources et le Japon entreprend alors une politique colonialiste qui durera jusque 1945. Le Japon colonisera la Corée et une partie de la Chine. L'économie est alors dirigée par un complexe militaro-industriels où les « Zaibatsu », les entreprises dominantes du marché Japonais, tiennent les rênes du pouvoir économique mais également politique, par des jeux d'influences aurpès de l'Empereur Japonais.
Le Japon, aidé par les Etats Unis d'Amérique après la Seconde Guerre Mondiale, intègre rapidement l'économie de marché et les principes du libéralisme économique et voit son économie fleurir extrêmement rapidement entre 1960 et 1980, avec des croissances annuelles du PIB de 11% les meilleures années.
Cette forte croissance s'appuie sur l'Etat, dont le budget très important est le deuxième au monde, soit une forme de keynesianisme par un soutien de l'économie nationale par l'Etat, qui finance les grands travaux et remplace le complexe militaro-industriel d'avant guerre, le Japon y ayant renoncé constitutionnellement lors de la signature de l'armistice.
Néanmoins, ce système semble atteindre ses limites dans les années 1990, lorsque le Japon est forcé d'ouvrir ses marchés, jusqu'alors très protégés, faisant éclater la bulle spéculative Japonaise. Le Japon traverse alors une crise économique majeure jusqu'au début des années 2000.