Politique
« NICOLA MACHIAVEL, LE PRINCE, chapitres VI, VII, VIII, IX, XVIII, XXV »
FICHE DE LECTURE PRÉSENTÉE À L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
COMME EXIGENCE DU COURS POL 1201-20
À Madame MYRTO DUTRISAC
PAR
HECTOR VILLARREAL
VILH64101709
29 MARS 2010
Référence : Machiavel, Nicolas. « Le Prince », Trad. de G.Allard. Ste-Foy : Le Griffon d’argile, 1994, 210 p. (VI, VII, VIII, IX, XVIII, XXV).
Problématique : « La conquête et conservation du pouvoir; Machiavel traite sur la conduite que doit tenir le prince, de la façon de prendre le pouvoir, des stratégies à exercer, et des différents moyens pour le conserver ».
Thèse : « Tous les moyens sont valides pour préserver le pouvoir puisqu’il n’est pas donné à n’importe qui de gouverner et ce sont avant tout les qualités que manifeste le prince, qui permettent d’assurer le maintien d’un principat »[1].
Concepts : La vertu, c’est le thème politique par excellence, mais aussi le plus difficile à cerner. La vertu quand elle existe, cherche à se frayer un chemin face aux égoïsmes prives et aux conflits de classes, bien moins pour les utiliser ou les maitriser, que pour leur résister ou s’en protéger.[2]
Principauté civile. « Quand un particulier est devenu prince de sa patrie, non par la scélératesse ou par quelque violence atroce, mais par la faveur de ses concitoyens. Principauté à laquelle on parvient, non par la seule habileté, non par la seule vertu, mais plutôt par une adresse heureuse ».[3]
La force. « L’une des manières de combattre correspond à la nature des bêtes. Le prince qui agit en bête, tâchera d'être tout à la fois renard et lion : car, s'il n'est que lion, il n'apercevra point les pièges; s'il n'est que renard, il ne se défendra point contre les loups; et il a également besoin d'être renard pour connaître les pièges, et lion pour épouvanter les loups. Ceux qui s'en tiennent tout simplement à être lions sont très malhabiles »[4].