Politiques conjoncturelles
L'analyse part d'un consensus, fortement influencé par le keynésianisme, apparut à l'orée des 30 glorieuse qui veut que la stabilité des économies de marchés ne soit pas spontané, elles possèdent une instabilité endogène qui nécessite une hétérorégulation, c'est-à-dire une intervention des pouvoirs publiques. L'optique Keynésienne de la courbe de Phillips prouve que les gouvernements doivent arbitrer entre inflation et chômage. Le schéma IS-LM va renforcer cette idée.
L'analyse des politiques conjoncturelles se base sur l'étude de deux types d'économies: une économie fermée et une économie ouverte.
Imaginons une économie fermée, fictive, qui comporte deux marché : celui des biens et services et celui de la monnaie. L'équilibre du marché des B&S est obtenu par égalité entre l'épargne (S) et l'investissement (I). Sur le marché de la monnaie l'équilibre dépend de la demande de monnaie (L) ainsi que de l'offre de monnaie (M) considéré comme exogène. Plaçons nous dans un repère (Y;i), la droite IS est décroissante, en effet, l'investissement (donc la production) est inversement proportionnel au taux d'intérêt. La droite LM est croissante, la demande de monnaie est composée d'une demande de transaction et d'une demande de spéculation. Si Y augmente la demande de transaction augmente et donc, comme l'offre de monnaie est