Un nationalisme qui échoue : la Pologne de 1815 à 1831:

1°) Une Pologne révoltée, à la recherche de son unité et son indépendance :

A la chute de Napoléon 1er, le Congrès de Vienne (1815) place la plus grande partie de la Pologne sous l'autorité du tsar Alexandre 1er. Celui-ci accorde à son royaume polonais une large autonomie (une constitution, un gouvernement et une armée autonomes). Il se montre tout d’abord respectueux de sa culture, de sa langue et de la religion catholique. Mais dès 1818, il change d’attitude et adopte une politique réactionnaire, répressive, qui désespère les Polonais, surtout lorsqu’elle se durcit à partir de 1825.

Objectifs de l’exercice : Localisation. identifier des territoires sur une carte historique. Sélection de l’information.
Document 1 : Carte de la Pologne en 1830.

Auteur : C.R.M, novembre 2001.

Document 2 : La domination russe, vue par un Polonais.

La Constitution fut laissée mort-née, on nous mit aux fers de la servitude la plus honteuse, on nous entoura […] d'espions, il suffisait que la pensée ou le souhait le plus innocent parviennent à la connaissance de nos ennemis […] pour nous valoir des persécutions.

On nous priva de la liberté de parole écrite et on détruisit le principe de la représentation nationale en ordonnant des débats à huis clos à la Diète [assemblée polonaise] ; on torturait, persécutait et jetait au cachot les plus nobles de nos patriotes […].

On tenait tout épanchement des députés à la Diète pour un témoignage de rébellion […] les pétitions adressées dans un esprit de modération et de calme n'étaient pas prises en compte, mais accueillies avec indignation et colère.

Extrait d’Ignace Stawiarski, Lettres ou remarques sur le gouvernement, la justice et l'administration dans le royaume de Pologne, Varsovie, décembre 1830 in Nathan, édition 2001.
Questions portant sur les