UNE ANNEE DE LA FEMME : DIX ANS POUR LA FEMME

L’approbation du rapport de la conférence mondiale de l’Année internationale de la femme, de la déclaration de Mexico sur l’égalité des hommes et des femmes et leur contribution au développement et à la paix , du plan d’action mondial en vue de la réalisation des objectifs définis de l’Année internationale e la femme, comme les plans d’actions régionaux, constitue un succès remarquable et il appartient aux femmes de tous les continents de faire en sorte que les perspectives dégagés en 1975 se traduisent durant dix ans en programmes et réalisations durables.
1976 et les années qui suivent doivent être celles ou l’on répercutera les enseignements de l’année internationale de la femme dans les masses rurales. Dans beaucoup de pays, une minorité de femmes privilégiées a eu la chance de recevoir une formation moderne et il faut maintenant reconvertir une partie de ce savoir afin d’aider les femmes rurales à faire face à leurs problèmes en matières d’hygiène, de santé, d’économie familiale, d’éducation des enfants, aussi bien qu’à participer à la vie publique.
A tous les niveaux, existe des possibilités d’action pour transformer la situation, mais il est impossible de le faire de façon unilatérale. Il faut associer hommes et femmes de façon qu’ils se comprennent et soient animés d’une même volonté de changement, sinon on va au devant de l’échec.
Si le développement est conditionné par la participation des époux au bien-être de la famille, il reste que certaines traditions nuisent à l’égalité du statue entre ces époux : parmi elles la polygamie, ou le prix « achat » de la mariée font de la femme une partenaire inférieure dans l’association conjugale.
Priorité doit être donnée à l’éducation, une éducation générale libérant des femmes des préjugés qui les maintiennent dans une condition d’infériorité.
C’est le seul moyen pour les femmes de retrouver le rôle qu’elles avaient dans les sociétés traditionnelles et