polygamie
La polygamie de nos jours, en Occident
L’attitude occidentale envers la polygamie est empreinte d’ethnocentrisme et d’hypocrisie. L’Occident semble avoir du mal à comprendre que les femmes de certaines cultures – surtout africaine et islamique – ne considèrent pas nécessairement la polygamie comme dégradante pour la femme. Par conséquent, associer la polygamie à une pratique humiliante pour la femme constitue un jugement ethnocentrique envers ces sociétés. Cette répugnance ethnocentrique envers la polygamie s’est manifestée de façon frappante lors du procès Reynolds v. United States de la Cour Suprême américaine en 1878, alors que la cour a refusé de reconnaître la polygamie comme pratique religieuse légitime, la rejetant comme étant une pratique « quasi exclusive au mode de vie des peuples asiatiques et africains ». Dans une décision ultérieure, la cour a déclaré que la polygamie était « une tache sur notre civilisation », la comparant aux sacrifices humains et affirmant qu’elle était « un retour au barbarisme ». Vraisemblablement, la cour trouvait que cette pratique était « contraire à l’esprit du christianisme et de la civilisation que le christianisme a produite dans le monde occidental. »[2]
De nos jours, en Occident, il n’est pas rare pour un homme marié d’avoir des relations extra-conjugales avec une maîtresse ou une prostituée. Par conséquent, pour décrire les unions occidentales, le terme