Ponge: pluie
Dans ce poème en prose, le cheminement de la pluie est représenté par le mouvement qui lui même est indispensable. En premier lieu, l'auteur utilise de nombreux verbes pour nous montrer la présence du mouvement, tel que «tombent» (l.6), «choit» (l.15), «ruisselle» (l.11), «coule» (l.14). Ces verbes servent à prouver que le mouvement est continu, on peut dire qu'il est en cours de déroulement, en pleine action. On trouve aussi des verbes comme «ralentis» (l.26), «s'efface» (l.27), et aussi «s'évapore» (l.28). Ils nous indiquent que la fin de l'action est proche, c'est à cause d'eux qu'elle est atténuée au fur et à mesure du poème. Cela nous montre que bientôt le cheminement de la pluie sera fini. Et on aperçoit aussi le verbe «s'arrête» qui nous informe de la fin de tout ce parcours, l'action est terminée. L'auteur n'utilise pas seulement les verbes, il y a «une précipitation sempiternelle sans vigueur» (l.4), «lente» (l.3) et aussi «de courants très variés»(l.11). Tout cela sert à indiquer la puissance, la force de la pluie. Ce passage: «une précipitation sempiternelle sans vigueur» a comme but de rendre l'eau continuelle , mais pas intense, pour créer un effet de lassitude permanent. Pour «lente», l'effet recherché est de faire durer l'action, pour qu'elle ne se fasse pas immédiatement sentir. Et enfin «de courants très variés» nous montre la fluidité du mouvement, qui introduit de la diversité à l'ensemble. Nous pouvons dire que l'auteur utilise tout ces termes pour nous prouver que le mouvement est bien présent dans son