Problématique :
Le rêve est-il bénéfique pour l’homme ou présente-t-il des risques ?

I. Plusieurs formes de rêve
1/ rêve = vision (docs 1-3)
2/ rêverie / rêvasserie (doc 1)
3/ fantasme d’anticipation (docs 1-2)

II. Le rêve est positif, il constitue un bénéfice
1/ le rêve vient d’un désir  participation active et volontaire ; conscience maîtrisée (docs 1-2) rêve = ambition  moteur, pousse à l’action (doc 1-2)
2/ rêve = refuge (docs 1-3-4) ; abolition du temps (docs 1-3) ; liberté (doc 4)

III. Mais c’est une illusion…
1/ obsession – addiction – folie (docs 1-3)
2/ détourne de la réalité (doc 2)
3/ aliénation (docs 2-4-3) ; facilité

« Rêver » est un verbe qui recouvre divers sens : il peut à la fois désigner une action volontaire, consciente, ou au contraire une manifestation de l’inconscient, pendant le sommeil.
Dans ce souci de définition, Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, publie en 2012 un essai intitulé Rêver, fantasmer, virtualiser où il met en évidence les différences qui existent entre la rêvasserie, la rêverie et l’imagination. Il montre ainsi qu’à chaque activité mentale correspond des modes et des significations bien précises. Son propos enrichit l’ouvrage de Roger Caillois sur L’Incertitude qui vient des rêves datant de 1956. Dans cette étude, l’auteur explique que rêver projette le sujet dans un monde merveilleux, loin de toute réalité. Au contraire, la fable de Jean de La Fontaine, « La laitière et le pot au lait », écrite en 1678, insiste sur l’aspect anticipateur du rêve, en relation directe avec la réalité. Enfin, en 1855, Gérard de Nerval va appuyer cette idée de distinction rêve/réalité en racontant dans Aurélia la confusion qu’il fait entre ces deux mondes.
Ainsi, on peut légitimement se demander si le rêve est vraiment bénéfique pour l’homme, ou si il présente des risques néfastes pour celui-ci.
Nous commencerons donc par exposer les différentes formes du rêve, puis, par comprendre en quoi il est un