Port autonome de paris
Il est aujourd’hui le premier port fluvial de France et le deuxième en Europe avec plus de 20 millions de tonnes transportées par voie d’eau en 2010. Dans le domaine du tourisme – transport de passagers, activités d’animation – il occupe avec plus de 7 millions de passagers qui sont passés de la terre à l’eau en 2010 la première place mondiale des ports touristiques.
Sans le trafic fluvial lié à son existence, il faudrait doubler plusieurs autoroutes en Ile-de-France. Il assure en effet 13 % de l’approvisionnement régional en marchandises.
Deuxième fleuve navigué d’Europe, aménagé à grand gabarit, la Seine (avec ses affluents) accueille sur ses berges les trois principaux ports de Ports de Paris, tous raccordés au réseau ferré et au réseau routier : Gennevilliers, Bonneuil-sur-Marne et Limay.
Sur les grandes plates-formes multimodales de Ports de Paris, jusqu’à cinq modes de transport se combinent : fluvial, bien sûr, maritime, routier, ferroviaire et comme à Gennevilliers ou Nanterre avec un oléoduc. 70 ports de stockage-distribution, 1 000 ha d’espaces portuaires, un million de m² d’entrepôts, de locaux d’activités et de bureaux (dont 300 000 m² lui appartiennent en propre) complètent l’offre de Ports de Paris.
Depuis sa création en 1970, cet établissement public, grâce aux équipements réalisés, a favorisé le développement d’un véritable "métro de marchandises" indispensable à l’économie et à l’écologie urbaine (évacuation des déchets ménagers, transports industriels, ou liés au BTP). Mais pour cet équipement qui utilise le fleuve et ses berges, sites sensibles s’il en est, l’effort d’intégration paysagère, environnementale, architecturale et urbanistique que consent le Port est justifié.
Développement du fret fluvial
Renforcer et développer le réseau portuaire francilien pour offrir aux entreprises des installations portuaires adaptées. Cet objectif du Port s’inscrit précisément dans le souhait du Gouvernement, au