Portalis
Sa jeunesse et le post Code Civil :
Issu d'une vieille famille bourgeoise catholique et , fils de notaire et de professeur canonique. Il avait un professeur de droit français (il a appris l droit royal, les ordonnances, ancêtres des lois).
Il adopte tout de même les idées révolutionnaires de 1789 qu'il défend au parlement de Provence et au conseil municipal d'Aix.
Né en Provence le 1er avril 1746, Jean-Etienne Marie PORTALIS consacra toute sa vie au droit. Il fut avocat au Parlement dès l’âge de 19 ans et se tailla très vite une grande réputation, exerçant ses talents dans plusieurs procès retentissants comme celui contre Beaumarchais (le créateur de FIGARO) ou celui contre Mirabeau (le tribun de la Révolution Française) qui lui en voulu toute sa vie.
Très critique de l’instabilité des lois pendant l révolution. Il est royaliste constitutionnel. Il fut victime de la Terreur.
C’est un jus naturaliste.
Sa carrière :
Après le coup d'Etat du 18-Brumaire, il rentre à Paris en février 1800 et est nommé commissaire du gouvernement au Conseil des Prises et conseiller d'Etat. Membre de la commission de rédaction du Code civil, il y fait un travail remarquable et c'est lui qui le présente au corps législatif en 1804.
Parallèlement à ces travaux, Portalis, fort de ses vastes connaissances en droit canonique et de sa réputation de croyant sincère.
Il est nommé à la tête de la direction générale des cultes le 8 octobre 1801 et acquiert rapidement toutes les prérogatives d'un ministre, avant de le devenir véritablement le 10 juillet 1804. Malgré ses problèmes de santé (en 1805, il était devenu quasiment aveugle) il tint son poste jusqu'à sa mort le 25 août 1807.
Ni par sa génération, ni par ses origines sociales, ni par son éducation intellectuelle, ni par ses idées et sa vision du monde, Jean Etienne Marie Portalis (1746-1807) ne semblait devoir prendre part au geste napoléonien (pas par amour mais pour lutter contre l’instabilité de la loi)... C'est pourtant lui