Portrait de melle de chartres
l. 1 à 3 : Après une galerie de portraits de personnages historiques surgit l’héroïne du roman. Accent mis sur sa beauté, substantif répété deux fois. . Mais pas de description physique très précise.
l. 3 à 20 : le narrateur omniscient nous révèle l’enfance et l’éducation de Melle de Chartres. - Une enfance marquée par l’omniprésence de la figure maternelle, : le père étant décédé, c’est Mme de Chartres qui a assuré l’éducation de sa fille toute seule. - Les principes de cette éducation : elle s’est attachée tout particulièrement à donner à sa fille l’amour de la vertu.
-> Un choix étonnant : au lieu d’éduquer sa file dans l’ignorance des choses de la vie, elle montre un certain acharnement à prévenir sa fille des dangers de l’amour. Le bonheur d’une femme est dans le mariage, dans sa vie avec son époux, tous les autres hommes doivent inspirer de la méfiance.
Cette éducation aura une influence déterminante sur sa destinée.
- l. 21 à 28 : un défaut de Mme de Chartres, femme et mère d’une vertu exemplaire : son orgueil . Son orgueil lui fait refuser plusieurs partis, mais c’est aussi son orgueil qui la fait la mener à la cour. Si Mme de Chartres avait tenu sa fille éloignée de la cour, elle aurait continué à mener une existence recluse et paisible auprès d’un mari qu’on lui aurait choisi.
-- Mme de La Fayette revient encore une fois sur le physique, on va trouver une troisième fois le substantif beauté, on a quelques indications sur le physique mais elles restent vagues et convenues.
Peu de choses sur le physique mais Mme de La Fayette met en valeur la réaction d’étonnement à la Cour.
Pas de portrait moral : on ne sait rien des désirs profonds de la jeune fille, qui est totalement dans l’ombre de sa mère toute puissante, qui oriente les pensées et les sentiments de sa fille. Melle de chartres se laisse convaincre par cette mère abusive et manipulatrice.
Conclusion : Madame de La Fayette analyse ici le rôle de