Depuis l'étude menée par le Cercle Moto de GE Money Bank en 2004 pour mieux "connaître le comportement du consommateur motard en France", on avait déjà quelques éléments d'information sur cette population croissante des "utilisateurs de deux-roues" en France (lire Moto-Net.Com du 15 octobre 2004).
Afin de fournir "la meilleure information possible aux entreprises pour qu'elles puissent se positionner au mieux sur chaque segment du marché moto", l'étude montrait notamment que les femmes étaient représentées à 25% chez les cyclomotoristes et à plus de 15% chez les motards.
Pour mémoire, les utilisateurs de cyclos (moins de 50cc) avaient alors à peine plus de 20 ans tandis que les motards et scooteristes (plus de 50cc) frisaient la quarantaine. Ils habitaient en région parisienne pour 25% des plus de 50 cc et à la campagne pour un tiers des cyclos.
Les utilisateurs de deux-roues étaient à l'époque répartis en cinq groupes : 31,3% de "motards passifs" (utilisation fréquente mais peu d'intérêt pour l'univers de la moto), 24,4% de "motards hédonistes" (utilisation uniquement pour les loisirs et peu d'intérêt pour la moto), 20,9% de "motards passionnés" (utilisation fréquente, lecture de la presse spécialisée et participation à des courses), 12,4% d'utilisateurs "urbains pressés" (utilisation occasionnelle et peu d'intérêt pour la moto) et enfin 11% de "simples usagers" (utilisation fréquente mais aucun intérêt pour le monde du deux-roues).

Côté réglementation, on savait aussi depuis 2003 que 78% des motards admettaient ne pas respecter les limitations de vitesse (lire Moto-Net.Com du 8 janvier 2003).
Enfin côté consommation, les professionnels de la moto réunis aux JPMS de Lyon en février avaient entamé une réflexion pour essayer de mieux séduire les conducteurs de deux-roues urbains (lire Moto-Net.Com du 10 février 2009).
Cinq ans plus tard, après des années de marché en hausse jusqu'à l'accalmie provoquée par la crise financière, les utilisateurs de