Portrait d'un philosophe
1.Le philosophe connaît l’homme et ainsi se connaît lui-même
Si il est soumis au même déterminisme et peut dans la mesure du possible l’influencer ou l’éviter, c’est qu’il en est conscient, tandis que les hommes eux n’on pas conscience.
Dumarsais reprend ici l’héritage de la philosophie antique : Comment ne pas penser à l’inscription placé au fronton du temple de Delphes dont Platon fait dans l’apologie de Socrate la devise de son maître.
2. Le philosophe du coup peut distinguer se que lui est bon de croire à ce qui lui est néfaste
Puisqu’il sait se qui le pousse à agir il peut déterminer si cette cause produira des conséquences positives ou si au contraire il lui procurera « des sentiments qui ne lui convienne n’y au bien être n’y à l’être raisonnable «. La encore Dumarsais ce place dans l’héritage antique ce type de distinction rappelle qu’opéré la philosophie grecque ou latine. Il rappel que la connaissance des mécanisme de la causalité permet au philosophe de ne pas faire ce genre d’erreur et de ne pas se méprendre sur les causes de son bonheur ou de son malheur.
3.Le philosophe est guidé par la raison
Un peu comme Diderot Dumarsais distingue philosophe et le chrétien en opposant la raison et la grâce cela le conduit implicitement à considérer que c’est avant tous par la raison que le philosophe se définit. Surtout en faisant de la raison le siècle de la volonté puisqu’elle détermine le philosophe à agir. Dumarsais montre que la connaissance est toujours à l’origine de l’action du philosophe, il poursuit et démontre dans le paragraphe suivant en lui donnant une expression imagée. Notons tout de même que le philosophe n’est pas un surhomme, comme les autres il es soumis au passion, la différence est qu’il ne si soumets jamais sans réflexion.
4. Le philosophe sait distinguer le vrai du faux
Il n’est pas obsédé par la vérité au point de la voir partout. Sa particularité n’est pas de décréter la vérité mais d’être