Positivisme ou jusnaturalisme, quels fondements pour le droit moderne ?
La justice, les lois sont les fondements de la société. Afin de discerner avec précision le sujet proposé il est intéressant de le segmenter en quatre parties distinctes. Premièrement, le terme « Positivisme », se définit comme étant un ensemble de règles ou de normes permettant d’assurer le bon ordre social dans une société, à un moment donné. Deuxièmement, l’entité « jusnaturalisme » se définit comme un droit immuable, c'est-à-dire qu’il ne change pas. A caractère universel, qui s’appliquant à tous les hommes et basé sur des valeurs objectives et qui relèvent du droit juste De plus les jusnaturalistes ont instaurés une hiérarchie dans le droit considérant que le droit naturel supérieur au droit positif. Pour les jusnaturalistes ce droit naturel est comme son nom l’indique du droit ainsi il est applicable et ce sera au droit positif de s’adapter au droit sensé être régit par la nature.
Troisièmement, l’entité « fondement » se définit comme la base existante à toutes structures (maçonnerie, Etat, Droit). Quatrièmement, l’entité « droit moderne » se définit comme étant le droit contemporain, actuellement appliqué dans l’Etat Français depuis la révolution française de 1789. Ce sujet va nous permettre de réfléchir sur la provenance du droit actuel ainsi, afin de discerner avec précision il sera nécessaire de nous interroger sur le fait se savoir lequel du droit positif ou du droit moderne est à l’origine du droit contemporain ? Par conséquent il sera convenable de traiter la subjectivité de la justice sous l’ancien régime (I) ainsi que du régime juridique post-révolutionnaire (II).
I- la subjectivité de la justice sous l’ancien régime
Sous l’ancien régime en France qui s’étend du 16ème siècle au 18ème siècle, la justice était principalement fondée sur la coutume, la jurisprudence ainsi que sur la doctrine des magistrats qui représentent des sources de droit subjectives. Alors nous