Francis Dupond
Journaliste
Curieux, Fouille-merde, perspicace

Une enfance oublié

La vie de Francis commença réellement en 1950, à l’âge de 20 ans. Ce qui se passa avant fut effacé de sa mémoire. Il se réveilla le 12 décembre 1950 dans un lit d’hôpital. Il était maigre et fatigué, et ne savait plus qui il était.
Une jeune infirmière lui annonça alors que cela faisait 5 ans qu’il était dans cet hôpital, dans un coma profond. Il avait été retrouvé dans un camp, au milieu de cadavre. Personne ne savait qui il était, mais il avait une chance prodigieuse, car il sortit vivant d’un camp de concentration. La jeune infirmière, qui était à peine plus âgé que lui, avoua que lorsqu’elle n’était pas en service, elle restait à son chevet pour lui lire des bouquins dont elle raffolait. Elle s’appelait Manon. Francis Dupond était le nom que les soldats qui l’avait retrouvait lui donnèrent.
Francis eu alors une longue rééducation avant de pouvoir ressortir de l’hôpital quasiment guéri, un an plus tard. Mais il n’allait pas refaire une vie seul, car c’est en compagnie de la jeune Manon, qui devint lors de son séjour son amante, qu’il s’installa.

Un départ presque à zéro

Il ne fallut pas longtemps à Manon et Francis pour s’apercevoir de leur amour mutuel et c’est tout naturellement qu’ils se marièrent, le 12 décembre 1951, exactement un an après le réveil de Francis, et la rencontre des deux jeunes gens. Manon tomba enceinte peu de temps après. La vie semblait alors sourire à Francis, et pourtant, il ne trouvait pas le repos.
Quelque chose lui manquait, ses origines, il était toujours en quête de savoir, et surtout savoir ce qui lui était arrivé, comment s’était-il retrouvait dans ce camp de concentration, qui était sa famille. Toutes ces questions restaient sans réponse.
Mais il n’était pas du genre à rester sans rien faire, et il n’avait qu’une possibilité pour avoir accès à de nombreuse informations sans avoir de problème. Il devait devenir journaliste.